L'IVERIS est une institution à but non lucratif, elle ne perçoit ni subvention ni financement.
Pour soutenir l'IVERIS
La guerre au Soudan prend un nouveau tournant. Après presque deux années de conflit, jour après jour, les forces de l'armée soudanaise gagnent du terrain sur leurs ennemis : le groupe paramilitaire du général Hemedti. En misant sur ces derniers et en leur permettant d'avoir une base arrière au Tchad, le Président Mahamat Déby a fait un pari faustien.
Lire la suite
Emmanuel Macron prononce le discours d'investiture de son premier quinquennat le 14 mai 2017. Le lendemain, il est à Berlin, étape devenue singulièrement rituelle pour chaque nouveau locataire de l'Élysée. Quatre jours plus tard, il débarque sur la base de Barkhane à Gao, au Mali. Sur le plus grand théâtre d'opération de l'armée française, en costume et cravates sombres, sur fond des tentes couleur sable et du matériel militaire, il prend la parole . Le nouveau président endosse le rôle de chef des armées et en assume « l'immense responsabilité ». L'attitude est raide, les gestes sont tranchants, le verbe suit la posture.
Lire la suite
En grande difficulté sur son propre territoire par manque de moyens financiers, matériels et humains, l'Ukraine investit le champ africain pour contrer la Russie sur d'autres terrains. Engagée militairement au Soudan depuis la fin 2023, elle a dans la foulée ouvert un front diplomatique. Au premier semestre 2024, sept ambassades ukrainiennes ont été créées sur le Continent : en RDC, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Botswana, au Mozambique, au Rwanda et en Mauritanie. Puis après la bataille de Tinzawatene au Mali, Kiev a revendiqué son aide aux groupes armés de l'Azawad qui s'opposent au gouvernement de Bamako soutenu par Moscou. En plus de complexifier encore un peu plus la donne géopolitique, l'exportation du conflit européen en terres sahéliennes est un pari risqué. A quelles fins et pour quels résultats ?
Lire la suite
Joe Biden's term in office, which began with the debacle in Kabul, could well end with a widespread conflict in the Middle East. Between the two, there was Ukraine, where no one would dare bet on a victory for Kiev and its NATO allies. A month after the conflagration started in Gaza, the Democratic administration finds itself in the worst possible configuration. It is caught between its unconditional support for Israel and the anger of the Arab public opinion, which takes it back to the hatred of the United States during the George W. Bush era. "We don't have to choose between defending Israel and helping Palestinian civilians. We can and must do both," said Anthony Blinken. However, the longer the Palestinian enclave is asphyxiated and bombed, the more dangerous this balancing act becomes.
Lire la suite